Cette archive fait directement suite à la précédente, et nous livre un éclairage intéressant sur ce que d'aucuns ont (stupidement) baptisé "shoah par balles", suggérant par-là que seuls les Juifs auraient été massacrés en terre soviétique par les Einsatzgruppen. Il faut dire, à la décharge de ces nigauds, que les officiers supérieurs nazis, eux-mêmes, avaient garni leurs rapports de la mention "judenfrei" ou "judenrein", comme on a pu le voir sur l'archive n°3. Et c'est là qu'il y a lieu de s'interroger sur ce que les nazis entendaient par "jude" (Juif).

Grâce soit rendue à Gol Szloma, pour son témoignage courageux auprès du tribunal de Nuremberg, où il s'est rendu pour rendre compte de ce qu'il avait vécu. Encore une archive zappée par nos experts de l'holocauste- ou shoah-business !

La déposition de Gol Szloma est un document absolument essentiel pour la connaissance de l'histoire de la Seconde guerre mondiale et du nazisme, dans la mesure où elle réduit à néant - si c'était encore nécessaire - la thèse d'une spécificité du traitement réservé par les nazis aux Juifs.

En effet, et contrairement à ce que suggère la carte macabre présentée plus haut, parmi les "juifs" massacrés par les Einsatzgruppen, il y avait, certes, des Juifs, mais aussi des prêtres, des résistants, des fonctionnaires communistes, etc. Il existe, en effet, une multitude de preuves attestant du fait que, dans la bouche des nazis, "juif" ne voulait pas forcément dire "juif" !

Le travail de Szloma et de ses confrères de ce ghetto juif, près de Wilna, a donc consisté à passer plusieurs mois dans un charnier, pour en exhumer les cadavres afin de les incinérer, toutes les victimes ayant été forcément tuées par balles. Les SA avaient décidé de convertir cette fosse commune en réserve souterraine de carburant.