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Embrouillamini ou... le sexe des anges

 

C'est un débat particulièrement étrange que cette polémique autour des chambres à gaz homicides (absentes du verdict du Tribunal de Nuremberg !), débat qui, pour cette raison même, relève, selon nous, de la masturbation intellectuelle.

Rappelons, en passant, que le tout premier et plus important tribunal (pénal) (militaire !) international a été créé par les vainqueurs des nazis pour juger les vaincus, à défaut d'examiner toutes les atrocités commises à l'époque, quels qu'en fussent les auteurs, le tout en l'absence de la moindre législation (internationale) en la matière ! La déontologie juridictionnelle la plus largement admise veut que l'on ne soit pas juge et partie, ce qui aurait dû conduire les Nations Unies à faire appel à des juges n'appartenant pas aux pays belligérants. Broutilles que tout ça, a-t-on dû penser du côté des alliés ! On a, donc, fait l'impasse, par exemple, sur Dresde, Hiroshima, Nagasaki, massives hécatombes de civils, tout comme sur Katyn, crime initialement attribué aux nazis, mais en fait commis par l'Armée rouge soviétique : une liquidation massive d'officiers polonais, sans oublier que, dans cette même année 1945, la France, par exemple, massacrait des Algériens par paquets à Sétif, avant de rééditer le forfait deux années plus tard, à Madagascar. Des auteurs de meurtres de masse jugeant d'autres auteurs de meurtres de masse !

Débat sur le sexe des anges, disons-nous, parce qu'il suffisait au ministère public et aux parties civiles d'étayer leurs assertions, à Nuremberg, et nous supposons que les preuves n'ont pas manqué, alors, le procès s'étant tenu moins de six mois après la capitulation de l'Allemagne ; les pièces à conviction étaient, donc, toutes fraîches : fosses communes, camps, ateliers, laboratoires..., voire ruines, car les Nazis n'ont pas pu tout détruire et encore moins tout pulvériser ! Et puis, quand on veut accumuler des preuves, on s'en donne les moyens et l'on prend le temps de bien faire les choses, au lieu de tout bâcler en quelques mois ! Mais il est vrai que l'acte constitutif du tribunal militaire instituait, en son article 19, que : "Le Tribunal ne sera pas tenu de suivre des règles fixes en matière de preuves. Il adoptera et appliquera dans toute la mesure du possible une procédure expéditive (sic !) sans caractère technique et admettra toute preuve qu'il estimera probante."

Justice militaire, donc ; justice biaisée, sans la moindre base légale, et ne laissant que peu d'échappatoires aux accusés. Le fait est que le verdict de Nuremberg, notamment en ce qui concerne une éventuelle extermination, est clair, puisque le terme y est mentionné. Par conséquent, ce qui n'a pas été démontré à Nuremberg ne saurait être établi 'par la bande', moyennant une procédure non contradictoire, de type soviétique ou stalinien, donc contraire aux principes qui fondent le droit dans tout système civilisé !

Et pourtant - ou voilà pourquoi -, en la matière, NOTRE BIBLE RESTE NUREMBERG !

Prenons les fameuses 'chambres à gaz', formule lapidaire qui ne veut strictement rien dire, dans la mesure où il semble qu'il ait existé au moins trois systèmes distincts (camionnettes utilisant les gaz d'échappement, baraques dans lesquelles on injectait les gaz d'échappement de moteurs diesel et utilisation de l'insecticide zyklon B). Un de ces trois systèmes de gazage était nécessairement plus efficace que les autres, de même qu'il devait être facile aux nazis de comparer l'efficacité des gazages avec celle de la 'bonne vieille' méthode de liquidation massive qu'est la fusillade ! La disparité des procédures de liquidation ne plaide pas, selon nous, pour un projet génocidaire concerté voire centralisé !

Il est incontestable que la preuve par excellence d'un génocide par le biais du (des) gaz (et pourquoi seulement par ce biais-là ?), à savoir les rapports d'autopsie des victimes, n'a pas été fournie par le ministère public constitué par les alliés, ce qui est navrant. Il est vrai que, lors de procès annexes et secondaires, l'on a procédé à des analyses de cheveux de personnes supposées avoir été gazées, pour y rechercher des traces d'acide cyanhydrique, histoire de confirmer que l'absence de rapports d'autopsie à Nuremberg constituait bien un manquement grave à la déontologie judiciaire.

Il reste qu'il incombe toujours à la partie qui invoque un fait d'en apporter la preuve... et que le doute doit toujours bénéficier à l'accusé !

À ce propos, que prouve le document qui suit, s'agissant de l'utilisation intensive des chambres à gaz par les nazis ? Pour Robert Faurisson, le zyklon B imprègne les murs des locaux, ce qui impose une ventilation sérieuse interdisant la réutilisation immédiate des locaux en question. Et à en croire l'expert qui dépose ci-dessous :

"(...) Depuis longtemps (déjà avant la guerre), des hôteliers avaient la fâcheuse habitude de procéder eux-mêmes à la désinsectisation de chambres envahies par des punaises. Plutôt que de faire appel à une entreprise spécialisée, ils plaçaient dans la chambre une cuvette renfermant un oeuf de cyanure de sodium, sur lequel ils versaient de l'acide sulfurique dilué. Ils sortaient alors précipitamment et fermaient la porte de la chambre en prenant soin d'obturer les joints aussi complètement que possible. Au bout de quelques heures (généralement le lendemain) ils ouvraient la porte et, en retenant leur respiration, entraient dans la chambre pour aller ouvrir la fenêtre et créer un courant d'air. Bien que ces opérations soient très dangereuses, je n'ai jamais eu connaissance d'accidents survenus à ces hôteliers, mais il n'en a pas été de même pour leurs clients.

(...) Les hôteliers n'avaient pas ventilé leurs chambres, après désinsectisation, suffisamment longtemps pour éliminer complètement l'acide cyanhydrique qui restait absorbé dans la literie. Le client, ayant fermé la fenêtre, se couchait et la chaleur de son corps favorisait le dégagement d'acide cyanhydrique à l'action toxique duquel il succombait. Fait curieux, lors de la découverte du corps, le lendemain, les témoins ne ressentaient aucun malaise en entrant dans la chambre et le mystère restait entier."

Question (que Faurisson a parfaitement raison de poser) : après traitement au zyklon B, les chambres à gaz étaient-elles immédiatement réutilisables ou fallait-il les ventiler abondamment avant réutilisation ? La question n'a rien de théorique et il est pour le moins étonnant que personne (dans le monde judiciaire en tout cas) n'ait éprouvé le besoin d'effectuer une reconstitution !

 

faurisson
faurisson

 

"C'est pourquoi il ne me paraît nullement impossible...". Non, mais sans blague ! N'aurait-il pas été plus simple de se livrer à une simulation, grandeur nature ? Le fait est que, derrière la langue de bois de notre expert, force est de reconnaître que des chambres d'hôtels mal ventilées ont pu tuer des clients, et ce, de nombreuses heures après un traitement à l'acide cyanhydrique aux fins de désinsectisation. Du coup, la thèse soutenue par Faurisson - une utilsation des chambres à gaz à flux tendu n'est pas réaliste, à cause de l'imprégnation des murs du local et du mobilier, et donc, en raison de la nécessité d'aérer - n'a rien d'absurde (cf. "... retenant leur respiration..., lors de la découverte du corps, le lendemain... !!!), au contraire ! En clair, si l'on suit notre expert, il aurait fallu attendre au moins le lendemain pour réutiliser les chambres à gaz !

Et c'est là que nous ne résistons pas à l'envie de citer un document déjà évoqué ailleurs, sur ce site, extrait des Mémoires du commandant en chef du camp de concentration d'Auschwitz :

 

hoess

 

Moralité : Robert Faurisson ne raconte pas que des conneries !

 

 
   
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

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