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Hans Frank (1900-1946)

 

 

Sous le Troisième Reich, Hans Frank est le plus haut représentant civil de Hitler en Pologne occupée rebaptisée "Generalgouvernement". Frank a donc rang de "Generalgouverneur" avec les pleins pouvoirs, à ceci près qu'il n'est en rien responsable des camps de concentration, lesquels sont contrôlés par la Waffen SS par l'entremise du W.H.V.A. (Office Central de la Waffen SS pour les affaires économiques). Après la débâcle, on le retrouve (n° 7) sur le banc des accusés du Tribunal de Nuremberg.

Voici ce qu'on en dit dans l'encyclopédie Wikipedia :

En octobre, il devient le gouverneur général des Provinces polonaises occupées, poste dans lequel il dépend directement de Hitler. Il lutte farouchement face à Himmler pour ne pas être dépouillé de son pouvoir. En effet, Himmler, suivant le plan d'Heydrich a décidé dès l'automne 1939 de la déportation des Juifs des territoires polonais incorporés au Reich vers le gouvernement général, soit 600 000 Juifs s'ajoutant au 1,4 million vivant déjà sous son autorité. Si dans un premier temps, Frank suit le mouvement, il proteste dès janvier 1940 contre l'« invasion » forcée dont il est la victime. En effet, il ne sait que faire des Juifs qui arrivent sur son territoire. Il parvient à faire cesser cette première déportation en attendant une meilleure « prise en charge » de la question juive. En octobre 1941, Frank préside toute une série de réunions avec les responsables locaux pour étudier les différents moyens de se débarrasser des Juifs du gouvernement général. Une solution envisagée est la déportation des Juifs en URSS. Mais Alfred Rosenberg, responsable des territoires occupés en URSS refuse énergiquement. Certains collaborateurs de Frank proposent de laisser mourir de faim les habitants des ghettos. Finalement, en décembre 1941, les SS expérimentent près de Lublin le gazage des individus.

Le gouvernement général de la Pologne, destiné à devenir après la guerre une terre de colonisation germanique, est transformé en un vaste réservoir de main-d'œuvre pour l'industrie de guerre du Reich. C'est ici que quatre des six camps d'extermination du  sont mis en place et sont construits, eux, un peu plus à l'ouest, dans les provinces de Haute Silésie Orientale et du Warthegau en Pologne annexée par le Troisième Reich.

Fin de citation

Reprenons l'article de Wikipedia :

« En octobre, il devient le gouverneur général des Provinces polonaises occupées, poste dans lequel il dépend directement de Hitler. » 

Rigoureusement exact. Frank a passé pas mal de temps à batailler contre l'interventionnisme de Himmler, allant même jusqu'à déclarer, en public : « Über mir steht nur der Führer! » : « Au-dessus de moi, il n'y a que le Führer ! »
(...)

« Le gouvernement général de la Pologne, destiné à devenir après la guerre une terre de colonisation germanique, est transformé en un vaste réservoir de main-d'œuvre pour l'industrie de guerre du Reich. »

Voilà qui explique que ce vaste réservoir de main-d'oeuvre pour l'industrie de guerre du Reich ait été, hormis l'Allemagne, la principale destination des trains de déportés partant pour l'Est. De fait, on constate que près de la totalité des déportés de l'Ouest de l'Europe occupée (France, Pays-Bas, Belgique...), aient été dirigés vers deux pays : l'Allemagne et la Pologne, et ce, dans le cadre d'une déportation pour le travail !

(...) En octobre 1941, Frank préside toute une série de réunions avec les responsables locaux pour étudier les différents moyens de se débarrasser des Juifs du gouvernement général.
(…) Certains collaborateurs de Frank proposent de laisser mourir de faim les habitants des ghettos.
(...)
Hans Frank poursuit trois objectifs majeurs : l'extermination des Juifs, l'élimination des élites polonaises et le pillage économique du pays au profit de l'industrie allemande. Dès lors, il est responsable de l'assassinat de plusieurs milliers de Juifs. Par ailleurs, il introduit des mesures antijuives, aboutissant, dans une première étape, à la création de ghettos, notamment de celui de Varsovie. Cela lui vaut son surnom de « bourreau de la Pologne ».

Décryptons :

Frank poursuit trois objectifs majeurs : l'extermination des Juifs... Voilà qui est étrange, parce qu'il est de notoriété publique que Frank était tout sauf un génocidaire, et que c'est précisément là une des pierres d'achoppement qui l'opposent à Himmler. Par ailleurs, l'assertion selon laquelle « certains collaborateurs de Frank proposent de laisser mourir de faim les habitants des ghettos. » suggère fortement que Frank lui-même y ait été hostile !

Par ailleurs, les mauvais historiens confondent, avec une étonnante mauvaise foi, le fait de se débarrasser des Juifs et celui d'exterminer les Juifs, amalgame dont l'incohérence sera démontée plus bas.

« Se débarrasser des Juifs », de la part de Hans Frank, peut s'expliquer aisément : nous sommes en Europe centrale ; il y a déjà énormément de brassage de populations, dans un chaos indescriptible. Le Generalgouverneur est donc confronté au problème des « juifs errants », qui vivent de petits boulots en se déplaçant un peu à la manière des gens du voyage, et qui ont la réputation de trimballer avec eux toutes sortes de maladies contagieuses (cf. le typhus), ce qui va constituer une des raisons majeures de la création des ghettos. Et voilà que les vagues de déportation lui envoient régulièrement des cohortes de Juifs chassés du Reich (Allemagne + Autriche + tous les autres territoires annexés), ce qui crée une situation sanitaire tout bonnement explosive. D'où l'obsession de Frank de trouver comment se débarrasser de la patate chaude. Mais les faits sont là : Hans Frank est tout sauf un exterminateur de Juifs, comme les minutes du procès de Nuremberg, dont nous extrayons les documents qui suivent, le prouvent.

Interview réalisée, en février 1940, par un dénommé Kleiss, pour les besoins d'un organe de presse allemand. Tribunal de Nuremberg; pièce à conviction n° 2233 PS.

 

frank

 

Kleiss : Le lecteur du journal ne se représente pas la charge d'un Generalgouverneur de façon vague...

Frank : Nous disposons ici d'une gigantesque administration centrale avec 800 têtes, qui doit intervenir dans tous les secteurs... Chemins de fer, Poste, Droits de la chasse, Droits des forêts, tout cela est sous ma responsabilité : c'est moi qui dois en décider. Par ailleurs, je suis le délégué général pour le plan quadriennal, ici aussi sous l'autorité directe du « Generalfeldmarschall » (Goering), et j'ai autorité sur toute l'industrie d'armements, sur toute la production et toute la répartition des matières premières... De plus, je suis commissaire à la défense (du territoire) et dispose aussi en la matière d'une structure administrative qui m'est propre, et à travers laquelle je peux exercer directement tous les pouvoirs liés à la politique de défense intéressant le Generalgouvernement.

Description de l'état général de la Pologne (les commentaires entre crochets sont de notre production.)

 

frank

(…)

Frank : Le peuple lui-même est dans un état de dénuement complet, totalement appauvri, sans la moindre ressource, sans le moindre (avantage du) socialisme, sans véritable sentiment communautaire ; - les couches populaires constituées des travailleurs et des petits fermiers sont livrés, sans la moindre protection, à une paupérisation complète. Et pendant ce temps, les classes favorisées mènent grand train et se vautrent dans le luxe… Nous avons encore affaire à 40 voire 50 % d'analphabètes, ce qui crée de grandes difficultés, parce que les ordonnances/décrets doivent être communiqués par écrit. Le commerce entier est à 90 % dans des mains juives, la vie culturelle et intellectuelle est tout entière entre les mains de l'église… La Pologne était effectivement devenue [sous-entendu avant notre intervention salvatrice !] un objet d'exploitation pour les escrocs internationaux. Et voilà que la communauté internationale parle d'atrocités (que nous serions en train de commettre en Pologne) alors même que si nous ne tendions pas un bras protecteur au-dessus de ces Polonais exploités, cette population, dans son ensemble, serait livrée à la misère la plus totale. Car c'est tout le peuple polonais qui était tout bonnement au bord du gouffre. On ne peut donc pas comprendre que cet État ait osé combattre contre l'Allemagne [Hans Frank est en train de  servir à son interlocuteur la fameuse antienne sur les « bienfaits de la colonisation » !]. Un état de délabrement de tous les bâtiments publics, de toutes les installations automatiques de la télégraphie, de la téléphonie, des système de sécurité ferroviaire complètement hors d'âge… En revanche, ils ont parfaitement réussi à bâtir quelque chose : une solide industrie, tout à fait florissante, et c'est nous qui allons profiter de tout ça. On y trouve de grandes usines de production d'armes, de munitions et autres entreprises dédiées à l'armement, qui produisent désormais pour l'Allemagne… Un grand mérite revient également à l'administration allemande en matière de lutte contre les épidémies. Et il faudra bien que quelqu'un le porte à notre crédit, à savoir le fait que nous ayons procédé gratuitement à plus de 700 000 vaccinations auprès de populations menacées (= ghettos juifs), d'une manière ou d'une autre, avec pour conséquence que la situation épidémiologique dans l'ensemble du Generalgouvernement n'avait jamais paru aussi favorable qu'elle l'est maintenant, de l'avis même de médecins polonais.

 

Observations :

Über mir steht nur der Führer, avait déclaré Frank. Et voilà qu'il livre une interview dont il sait qu'elle va paraître en Allemagne. Et il y déclare avoir pris des mesures pour vacciner les habitants de ghettos (juifs) par centaines de milliers. Si l'on en croit les théoriciens du génocide, de la shoah et autres holocaustes, Hitler aurait dû mettre fin aux fonctions de Frank, voire le faire fusiller pour n'avoir pas appliqué la procédure requise à l'égard des Juifs, à savoir l'extermination !

À moins qu'il n'y ait une autre explication : le projet d'extermination des Juifs (de Pologne) par les nazis est une vue de l'esprit !

Le fait est qu'Hitler a (forcément) pris connaissance des déclarations de Frank, lequel a pu poursuivre sa politique envers l'ensemble de la population du territoire polonais.

À propos du typhus et des vaccinations de Juifs dans les ghettos, nous rappellerons ce document déjà cité :

(...) Typhus : Les statistiques semblent indiquer que seuls les Juifs seraient touchés par l'épidémie. La maladie se serait propagée à partir des ghettos. S'agissant de santé publique, il est de la plus haute importance que tous les juifs soient, aussi rapidement que possible, transférés dans un ghetto ; et à Varsovie, tout particulièrement, cela devrait se faire immédiatement. Afin de pouvoir lutter efficacement contre les épidémies, un centre de recherche contre le typhus aurait été mis sur pied à Varsovie, dans le but de mettre au point un vaccin anti-typhique... "

Hans Frank a bien pratiqué des centaines de milliers de vaccinations sur les habitants des ghettos polonais, allant même jusqu'à recruter des médecins juifs afin de mettre au point un vaccin antityphique, ce qui anéantit la thèse d'un quelconque génocide (sur les Juifs de Pologne) concocté depuis Berlin, à moins que l'on veuille nous faire croire que les nazis étaient devenus fous, en voulant faire à la fois une chose et son contraire ! En tout cas, ceux et celles qui prétendent contredire ce fait vont devoir nous en fournir la preuve du contraire.

Et dire que les preuves existent, notamment les abondantes pièces à conviction consignées lors des procès de Nuremberg !

 

 
   
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

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