Header image  
ou Dieudonné avait raison !
 
 
    ACCUEIL
 

 

La conspiration des escrocs

 

La plus grosse escroquerie intellectuelle de l'histoire contemporaine a ceci d'extravagant quelle est ourdie par des gens bardées de diplômes : agrégés et docteurs en histoire, chercheurs au CNRS, historiens patentés et abonnés à tous les médias.

Prenez cette pauvre idiote d'Annette Wieviorka, qui a trouvé en Auschwitz un fonds de commerce fort lucratif, avec ses 'Auschwitz', ses 'Auschwitz 60 ans après', ses 'Auschwitz expliqué à ma fille' et autres salades indigestes. Ne voilà-t-il pas que dans 'Auschwitz, 60 ans après', elle énonce une évidence : Auschwitz a été conçu à l'origine comme camp de quarantaine, ce qui relève notamment d'un document que tout bon historien connaît. Difficile, donc, de faire l'impasse sur une telle archive. Le problème est qu'un camp de quarantaine ne saurait être une destination finale, ce qui anéantit la thèse d'Auschwitz utilisé comme camp d'extermination. Il fallait donc inventer un gros mensonge : l'idée du camp de quarantaine aurait été abandonnée (p. 43) !

 

wieviorka

 

Et c'est là que nous mettons cette manipulatrice au défi de produire la preuve de l'abandon d'Auschwitz comme camp de quarantaine ! Le fait est que d'innombrables témoins font état de leur passage à Auschwitz, avant d'être réexpédiés ailleurs, pratique courante dans tous les camps de concentration !

 

camps

 

André Rogerie est un exemple bien représentatif de ces déportés ballotés d'un camp à un autre, selon les besoins en main-d'oeuvre, parce que c'est comme cela que les choses se sont passées ! Et elles se sont passées comme cela pour une raison simple, que tous les historiens connaissent : Dachau, en 1933, est un lieu de relégation pour la Gauche allemande, les syndicalistes, les communistes, tout ce qui pourrait résister à Hitler. Avec l'entrée en guerre et la mobilisation presque totale de la population masculine valide sous les drapeaux, il a fallu recruter jusqu'aux femmes pour remplacer les hommes à l'usine, dans les champs... Or, Hitler occupe un immense territoire européen, allant de l'Atlantique à tout près de l'Oural (1941), avec, partout, des esclaves qui ne demandent qu'à trimer pour le Reich, ainsi qu'on peut le lire dans la passionnante et très instructive correspondance de Fritz Sauckel, et que confirme Rudolf Höss (commandant du camp de concentration d'Auschwitz) plus bas : le camp de quarantaine va devoir s'agrandir, pour englober un immense complexe industriel... En clair, la transformation d'Auschwitz, pour en faire un camp de travail, n'efface en rien les projets initiaux, au contraire, dès lors qu'il s'agit de recruter des travailleurs valides !

 

hoess

hoess

hoess

Source : Rudolf Höss, "Mémoires", Musée national d'Auschwitz, 2004

 

Il faut lire les mémoires de Hoess, document plus que suspect, à nos yeux, dès lors que son auteur n'a pas pu fournir le "bon à tirer", ayant été exécuté avant parution. Mais bon, malgré des éléments plus que discutables, voire étranges (le texte allemand semble parfois avoir été rédigé par un non "natif" !), nous pouvons en tirer de précieux renseignements, comme la transformation des camps de relégation en camps de travail, Auschwitz compris : "(...) Chaque prisonnier devait se transformer, dans la mesure du possible, en ouvrier travaillant pour l'armement. Chaque commandant devait adapter son camp à ce but unique."

But unique a écrit Rudolf Hoess : travailler pour l'industrie d'armement était le but unique du camp d'Auschwitz. Et là, on se dit : Ben, ça alors !!!!!!!!!!

Bien évidemment, avec le recul, les imprécisions, voire affabulations sont nombreuses, certains témoignages n'étant que de deuxième, troisième, voire nième main ! Il faut néanmoins, et a fortiori, entendre (lire) les témoins de première main, ceux qui y étaient, qui ont décrit ce qu'ils ont réellement vu, et qui ont écrit avant, bien avant le déferlement de la logorrhée autour de la Shoah et de l'Holocauste, car ces témoins-là sont, de loin, les plus fiables. Nadine Heftler était à Auschwitz-Birkenau entre 1944 et 1945, soit à la toute fin du camp. Née en 1928, elle a seize ans. Elle évoque une longue quarantaine, que l'on peut parfaitement comprendre : beaucoup de déportés (juifs) venaient de ghettos surpeuplés et soumis aux épidémies (typhus) ; or, les camps avaient besoin de main-d'oeuvre - forcément valide - ; par ailleurs, les SS devaient veiller à leur propre santé !

 

quarantaine

Source : Mémoire vivante, n°49, Numéro spécial, octobre 2006, p. 11. Concours National de la Résistance et de la déportation 2006-2007 : Le travail dans l'univers concentrationnaire nazi

 

La pratique de la quarantaine a bien été maintenue à Auschwitz, le soi-disant camp d'extermination, contrairement aux boniments de Madame Wieviorka, laquelle n'a visiblement jamais entendu parler du "chargement judéo-bolchevique" du professeur Hirt ! Un épisode en tous points extraordinaire, concernant un gazage de "Juifs", en territoire français, et sur lequel nous reviendrons plus en détail ailleurs sur ce site.

 

wieviorka

 

Auschwitz c'est une nébuleuse de camps (autour d'une centaine, sur autant de kilomètres carrés), comme Wieviorka le reconnaît elle-même (p. 26). Or, à Auschwitz, il n'y a qu'une gare, qui conduit à la fameuse rampe où sont pratiquées les sélections. Quoi de plus normal, dès lors, que ces sélections servent à "dispatcher" les déportés vers la myriade de camps en question !

 

Entendu lors du procès de Nuremberg :

  • Sir Lawrence, lors de la déposition de Marie-Claude Vaillant-Couturier :

"Les conditions du camp de Ravensbrück semblent être les mêmes que celles d'Auschwitz. Serait-il possible, après avoir entendu ces détails, de s'occuper de la question de façon plus générale, à moins qu'il n'y ait une différence sensible entre Ravensbrück et Auschwitz ?"

 

  • Charles Dubost, procureur :

"Je crois qu'il y a une différence qui nous a été exposée par le témoin et qui est la suivante : c'est qu'à Auschwitz, les internées étaient exterminées purement et simplement, il ne s'agissait que d'un camp d'extermination, tandis qu'à Ravensbrück, elles étaient internées pour travailler, elles étaient exténuées de travail jusqu'à ce qu'elles en meurent."

(fin de l'extrait des minutes du procès de Nuremberg)

 

  • Juive et résistante, déportée à Auschwitz, puis à Ravensbrück :

 

camps
camps

Source : Mémoire vivante, n°49, Numéro spécial, octobre 2006, pp. 9-10. Concours National de la Résistance et de la déportation 2006-2007 : Le travail dans l'univers concentrationnaire nazi

 

Moralité : entre Auschwitz et Ravensbrück, il n'y avait pas de différences fondamentales, l'un et l'autre étant des camps de déshumanisation et d'annihilation par le travail et les privations. Quant à la dichotomie entre "extermination" et "exténuation... jusqu'à en mourir", nous démontrerons, en temps et en heure, qu'elle manque de consistance, tout comme manque de consistance la thèse, désormais désuète auprès des historiens, dite de la "Uniqueness" (traitement spécifique réservé aux Juifs dans les camps de concentration). À ce propos, grâce soit rendue aux témoins de la première heure, qui ont pris soin de témoigner de ce qu'ils ont réellement vécu, bien avant le déferlement du shoah-business, même s'il ne faut pas se leurrer : des "mémoires" rédigées des années, voire des décennies après les événements, ne présentent pas la précision de notes prises au jour le jour - à l'instar des notes de Josef Kremer, médecin à Auschwitz -, et avec la distance, la tentation peut exister, de "romancer" quelque peu. Il n'empêche qu'on arrive à s'y retrouver, avec l'habitude, en apprenant à se méfier comme de la peste des compte-rendus trop précis, voire minutés avec trop de précision pour être crédibles, car visiblement rédigés non par rapport à ce que les individus ont vécu à l'instant T mais que l'on sent parfois pollués par l'idéologie régnant au moment même de la rédaction.

Un exemple entre mille de ces documents à prendre avec des pincettes : le fameux "Je me suis évadé d'Auschwitz", de Rudolf Vrba, Ed. Ramsay, 1988, dont nous reproduisons, ci-dessous, la quatrième de couverture (pour mémoire, Vrba fait partie des témoins de Claude Lanzmann dans "Shoah" ; il serait d'ailleurs intéressant de comparer son double point de vue, avant et après le déclenchement du "Shoah-business".) :

 

vrba

 

Observations :

400 000 Juifs hongrois assassinés sur un million : cette statistique correspond-elle aux chiffres avancés par les experts de la Shoah ? Parce que, sinon, ça nous laisserait trois cinquièmes de survivants, ce qui fait quand même beaucoup !

Secrétaire du Camp de la Quarantaine : allez dire à Annette Wieviorka que l'idée d'un camp de quarantaine, à Auschwitz, n'a jamais été abandonnée !

"Où qu'il soit, Vrba note, répertorie...". Et là, nous répondons : FAUX, ARCHI-FAUX, car tout simplement IMPOSSIBLE ! Aucun déporté n'a pris de notes ni tenu de journal intime à Auschwitz ni dans quelque camp de concentration que ce soit !

 

 

 
   
 
   
   
Page suivante
 
   
   
 
 
wieviorka
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

Free Web Hosting