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Quelque part, en Pologne occupée,

un camp de concentration... juif !

 

Les photos qui suivent sont l'oeuvre d'un soldat de la Wehrmacht, le caporal Heinrich Jöst, hôtelier de son métier. Nous sommes en Pologne, en septembre 1942, année "officlelle" du déclenchement de ce qu'ils (les néga-sionistes) appellent la "Shoah". Le caporal Jöst ne se sépare jamais de son boîtier photographique et se livre à un véritable reportage sur la vie quotidienne des Juifs de ce camp de concentration.

– Vous avez dit "camp de concentration" ?

– Absolument ! Nous sommes bel et bien dans un camp de concentration, disons, de deuxième ou de troisième catégorie.

– Un camp de concentration "listé" en tant que tel par les historiens ?

– Pas du tout, bien que les principaux éléments constitutifs d'un "Konzentrationslager" (site fermé, avec interdiction d'en sortir [Sperrgebiet = zone interdite] ; couvre-feu ; présence de la Waffen SS [WVHA : Waffen SS Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt] aux commandes ; exploitation de la main d'oeuvre locale par des entreprises allemandes ; rafles régulières et déportation d'office n'importe où et n'importe quand) y soient réunis !

– Ça par exemple ! Vous avez une explication ?

– Bien sûr, mais nous la fournirons plus tard... Il faut dire que les camps de concentration nazis pouvaient prendre mille et une apparences : en pleine ville, à la campagne, près de carrières, en pleine forêt, dans des usines désaffectées, au milieu de marécages, sur des terres agricoles, construits ex nihilo (à partir de rien), etc. Et des camps, comme celui-ci, c'est-à-dire peuplés à 99,9 % de Juifs, il y en avait des centaines, voire des milliers, en Europe centrale et orientale sous occupation nazie. Détail important, voire essentiel : ici, il n'y a pas la moindre chambre à gaz ! L'activité la plus "florissante" est celle de croque-mort : même les enfants en sont, que l'on voit tirer des charrettes de cadavres vers les fosses communes. Le tueur est un bacille, celui de la "Fleckfieber" (la fièvre qui tache, le typhus), puissamment secondé par la famine ambiante, avec des rations tombant à quelque 220 calories (soit l'équivalent de 100 grammes de pain) par jour et par personne !

Les photos qui suivent ont bien été réalisées dans un camp de concentration, comme vous vous en rendrez compte très vite. Et si vous êtes assez perspicaces, vous pourrez même identifier le camp en question, grâce à quelques indices particulièrement brûlants ! Nous avons choisi d'annexer à ce "reportage" un extrait du Berliner Illustrierte du 24 juin 1941 (Juden unter sich : Les Juifs entre eux). Les légendes en allemand émanent de l'auteur des photos, lesquelles sont curieusement datées, tantôt de l'automne 1941, tantôt de l'automne 1942, cette dernière période ayant notre préférence, le reportage s'étant déroulé, selon nous, sur une période d'un voire deux ans (1942-1943 ou 1941-1943). Il n'en demeure pas moins qu'une photo du lot semble parfaitement datable, elle. À vous de découvrir laquelle !

 

 

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1. Im Hintergrund ein polnischer Polizeibeamter. À l'arrière-plan un fonctionnaire de police polonais.

 

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2. Durch dieses Tor bin ich ins (Viertel) gegangen, was Soldaten ohne Erlaubnis verboten war. Schilder warnten vor Typhus. J'accédais au secteur par ce portail, chose interdite aux soldats sans autorisation. Des panneaux avertissaient du danger du typhus.

 

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3. Hier gab es das Büro eines Beerdingungsunternehmers. Da war richtiger Andrang. Dans cette rue se trouvait une agence de pompes funèbres. Il faut dire qu'il y avait toujours foule.

 

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4. Im Juli 1942 gab es fast täglich Razzien. Sie wissen nicht, ob sie im nächsten Augenblick tot sind. Die Menschen wurden aus den Häusern getrieben und zum Umschlagplatz gebracht. En ce mois de Juillet 1942, les rafles étaient presque quotidiennes. Ceux-là doivent se demander s'ils seront encore vivants l'instant d'après. On extirpait les gens des maisons pour les emmener sur la Place de regroupement.

 

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5. Auf dem Weg zum "Umschlagplatz"... Destination inconnue...

 

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6. Eingesperrt zum Verhungern waren die Menschen in Häusern mit Fleckfieber. Vor jedem solcher Häuser stand ein Wachposten des jüdischen Ordnungsdienstes. Condamnés à mourir de faim, tel était le sort des occupants d'habitations touchées par le typhus. Des gardes du service de sécurité juif se tenaient devant chaque maison ainsi désignée.

 

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7. Wohin mochte der Rickschafahrer dieses Kind bringen, das offensichtlich typhuskrank war ? Mais où donc ce charretier pouvait-il bien emmener ce garçon, visiblement atteint du typhus ?

 

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8. Mit geschlossenen Augen stand die Frau vor der Wand... Sie verkaufte gestärkte Armbinden mit dem Davidstern und wirkte, als würde sie im nächsten Augenblick tot umfallen. Elle se tenait là, les yeux fermés, vendant des brassards amidonnés portant l'étoile de David. On s'attendait à la voir tomber raide-morte à tout moment.

 

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9. Ich kann nicht sagen, auf welcher Strasse dies war. Sie sassen ja überall herum, diese hungernden Kinder, die um ein wenig Geld bettelten. Je n'ai plus aucune idée de l'endroit. Il faut dire qu'il y en avait partout, ces gamins affamés, réclamant aux passants un peu d'argent.

 

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10. So was hatte ich noch nie gesehen: Menschen als Transportmittel. Ça, je ne l'avais encore jamais vu : des êtres humains servant de moyens de transport.

 

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11. Der 19. September war ein kalter Tag, als ich diese beiden Mädchen fotografierte. Vielleicht war die eine noch ein Kind, man konnte es nicht erkennen. Man sah nur, dass sie nicht mehr Kraft zum Leben hatte. J'ai photographié ces deux jeunes filles le 19 septembre, jour de grand froid. L'une d'elles était peut-être encore une enfant. On pressentait, en tout cas, qu'elle n'avait plus la force de vivre.

 

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12. Auf der N.-Strasse fotografierte ich diese bettelnde Frau mit den starrenden Augen, an der die Passanten vorbeigingen. C'est dans la rue N. que j'ai photographié cette mendiante aux yeux hagards, devant laquelle les gens passaient sans s'attarder.

 

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13. Auf dem Fussweg einer Nebenstrasse sah ich dieses kleine Kind, das sich nicht mehr aufrichten konnte. Die Passanten gingen vorbei. Es gab zu viele solcher Kinder. J'ai aperçu ce gamin sur le trottoir d'une ruelle. On voyait qu'il n'avait plus la force de se tenir debout. Les gens passaient leur chemin. Mais des enfants comme celui-ci, il y en avait trop.

 

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14. Das waren wohl Schwestern. Ob die jüngere schon tot war, kann ich nicht sagen. Sie bewegte sich nicht. Ce devaient être des soeurs. Quant à savoir si la plus jeune était encore vivante, je n'en ai pas la moindre idée. Toujours est-il qu'elle ne bougeait plus.

 

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15. Mit einer Geste wollte diese Frau mir zeigen, dass ihr Kind nichts zu essen hatte. Sie trug ein Kopftuch, war in eine Decke gehüllt, hatte aber keine Schuhe an. D'un geste, elle me fit comprendre que son enfant n'avait rien à manger. Elle portait un foulard, était enveloppée dans une couverture mais avait les pieds nus.

 

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16. Überall sah man die schwarzen Wagen der Bestattungsunternehmen. Ich folgte ihnen auf ihrem Weg zum Friedhof. On voyait partout les corbillards noirs des entreprises de pompes funèbres, que je suivais jusqu'au cimetière.

 

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17. Vor dem Eingang zum Beerdigungsbüro sassen Bettler auf der Strasse, nur noch Lederhaut über den Knochen. Devant l'entrée de l'entreprise de pompes funèbres, on voyait des mendiants assis par terre, qui n'avaient plus que la peau sur les os.

 

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18. Nicht einmal zugenagelt waren die Holzkisten, die sie als Särge verwandten. Man konnte durch die Ritzen die Leichen sehen. Les caisses en bois qu'ils utilisaient comme cercueils n'étaient même pas clouées. On pouvait apercevoir les cadavres à travers les interstices.

 

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19. Diese Frau starb vor meinen Augen. Die Menschen standen herum. Keiner half ihr, weil wohl keiner helfen konnte. Cette femme est morte sous mes yeux. La foule se tenait là, mais personne ne lui est venu en aide, parce que personne ne pouvait vraiment lui venir en aide.

 

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20. Manche Leichen wurden in geschlossenen Wagen zum Friedhof transportiert. Andere sah ich, übereinandergestapelt, in offenen Karren dort ankommen. Un bon nombre de cadavres étaient livrés au cimetière dans des voitures fermées, mais j'en ai vus d'autres, entassés pêle-même sur des charrettes.

 

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21. Ein Kind, sicher noch keine dreizehn Jahre alt, fuhr einen der Leichenkarren. Gleichaltrige sahen ihm zu. Un gamin, bien en-dessous de treize ans. Il tirait une charrette servant de corbillard, sous le regard de badauds du même âge.

 

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22. Die Arme der Toten, die an den Seiten des Leichenkarrens herabgingen, bewegten sich. Es war ein unheimliches Bild. On voyait se balancer les bras des cadavres, qui dépassaient des bords de la charrette. C'était un bien étrange spectacle !

 

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23. Schwer war die Tote nicht, die mir der Leichenträger vor dem Gebäude des Judenfriehofs zeigte, ohne dass ich ihn darum gebeten hätte. Elle ne devait pas être bien lourde, la femme dont l'employé des pompes funèbres m'a exhibé le cadavre, devant la façade du cimetière juif, sans même que je lui en fasse la demande.

 

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24. Ich konnte es nicht fassen, wie viele tote Menschen in einer solchen Grube Platz fanden. On n'a pas idée du nombre de cadavres qu'une telle fosse peut contenir.

 

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25. Ein Junge warf die Leichen in die Grube. Unten schichtete ein Mann sie nebeneinander. Un gamin jetait les cadavres dans la fosse, tandis qu'en bas, un homme les rangeait côte-à-côte.

 

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26. Der Mann vom Beerdigungsinstitut machte den Deckel der Kiste auf und zeigte mir die tote Frau wie eine Ware. Le croque-mort a retiré le couvercle de la caisse et m'a montré le cadavre, comme s'il s'était agi d'une marchandise.

 

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27. Wie Hausabfälle in eine Grube geworfen werden, so wurden hier vor meinen Augen Körper in die Grube gekippt, die noch vor kurzer Zeit lebendige Menschen gewesen waren. Comme des ordures ménagères. C'est ainsi que l'on balançait dans la fosse, sous mes yeux, ce qui était encore, peu de temps auparavant, des êtres vivants.

 

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28. Ich habe dieses Bild auf dem Jüdischen Friedhof gemacht. Ich verstehe heute nicht mehr, wie ich so etwas fotografieren konnte. J'ai fait cette photo au cimetière juif, et à ce jour, je ne réalise toujours pas comment j'ai pu faire de telles photos.

 

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29. Ici, nous avons renoncé à la légende d'origine. Ceci est la seule photo du lot que l'on puisse dater avec assez de précision !

 

 

Epilogue : que peut-on dire de ce "reportage" ?

1. Que, curieusement, les images les plus poignantes ne sont pas, selon nous, celles des cadavres, mais bien celles des enfants !

2. Que les néga-sionistes et autres experts en holocauste-shoah-business sont de bien méprisables individus, eux qui, obnubilés par leur soi-disant génocide dans des chambres à gaz, en sont venus à passer complètement sous silence le supplice de ces gens, hommes, femmes, enfants, vieillards, pourtant juifs, qui n'avaient causé de tort à personne, mais qui dérangeaient uniquement parce qu'ils ne servaient pas la "THÈSE OFFICIELLE", eux dont le sort misérable indiffère au plus haut point nos pseudo-historien(ne)s bardés de titres universitaires ! Parce que le néga-sionisme s'avère n'être qu'un négationnisme de type totalitaire :

- totalitaire d'un point de vue sociologique : dès lors que "Shoah" et "Holocauste" suggèrent, sous la forme de l'euphémisme, que seuls les Juifs ont eu à souffrir d'Hitler, force est d'admettre que les autres groupes (communistes, socialistes, résistants, tziganes, homosexuels, slaves, témoins de Jéhovah, prêtres catholiques et pasteurs protestants...) n'ont subi aucun dommage du nazisme !!!!

- totalitaire dans l'espace : Hitler a liquidé les Juifs dans des camps dits d'extermination (six camps basés en Pologne). Autrement dit, il n'est rien arrivé de fâcheux aux Juifs en dehors de ces camps-là !

- totalitaire dans le temps : la "Shoah" est datée de l'année 1942, début "officiel" du génocide ; en d'autres termes, jusqu'à cette date, les juifs se la coulaient douce, autrement dit, pour les Juifs d'Allemagne et d'Europe (singulièrement de Pologne), durant les années 1933 à 1941, la vie a été un long fleuve tranquille !

Pour mémoire : le camp de concentration photographié par le caporal Jöst date des toutes premières semaines, voire des tout premiers jours suivant l'entrée d'Hitler (1er septembre 1939) en Pologne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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