Header image  

ou LA GROSSE ESCROQUERIE

 

 

                                    Relents staliniens...

 


dieudonne dieudonne
dieudonne dieudonne

Ci-dessus : captures d'écran des sites de l'Express, du Point, ainsi que du site communautarisme.net et du blog de cynthia

 

Dans un article qui, visiblement, commence à dater, on peut lire sur lepoint.fr qu'"à la télévision, il n’est plus question de l’inviter nulle part. Ses spectacles sont régulièrement interdits au nom du maintien de l’ordre public, le contraignant à se produire dans un bus retapé en salle de spectacle...", sans que le journaliste du Point n'explique par qui a été prise la décision d'interdire Dieudonné à la télévision, qui compte plusieurs dizaines de chaînes, publiques et privées... Parce qu'un donneur d'ordres de cette importance gagne à être connu, dès lors que nous sommes en République, car, dans le cas contraire, nous aurions affaire à quelque chose d'autre, une sorte d'organisation occulte et secrète sur le modèle de la MAFIA !

En tout cas, nous savons, désormais, que les médias français, publics comme privés, sont à 99 % tenus par une MAFIA qui peut donner l'ordre de ne pas recevoir un tel ou un tel à la radio et à la télévision. Et qu'on ne viennne pas nous parler de Staline, Mao, Pol-Pot ! La France est on ne peut plus en mauvaise compagnie !

Le journaliste du Point nous en apprend d'autres : "c’est ainsi qu’il (Dieudonné) prétend avoir eu l’idée de demander à Jean-Marie Le Pen d’être le parrain de son dernier-né. Il en a fait un sketch de son dernier spectacle où il prétend avoir appelé le vieux leader frontiste, un dimanche matin, l’interrompant « au milieu d’une séance de torture de chats » . Puis, pour « faire plus fort », il décide d’inviter, le 26 décembre 2008, le négationniste Robert Faurisson à monter sur scène au Zénith afin de lui faire remettre un « prix de l’infréquentabilité et de l’insolence » . La vidéo prise par un téléphone portable fera le tour du Web et provoquera une nouvelle plainte bientôt jugée. De cet événement il tire matière à un sketch dans lequel il se moque de... Faurisson ! Peu importe que l’historien nie à la fois la Shoah et l’existence de Gorée, l’île symbole de la traite négrière, si chère à Dieudonné..." (source : lepoint.fr).

On a bien compris : pour l'essentiel, les attaques et poursuites judiciaires visant Dieudonné (Dieudonné, c'est le clown, celui qui se produit SUR SCÈNE ; l'autre, le citoyen, s'appelle Dieudonné M'bala M'bala.), l'homme de scène, le clown, en somme Molière, et non pas Jean-Baptiste Poquelin, un détail qui semble avoir échappé à presque tout le monde. Vous imaginez la rumeur publique : Molière a encore dérapé dans une de ses pièces, Stendhal a encore dérapé dans un de ses romans ! Irréel, non ?! C'est pourtant ce que nous vivons en ce moment, avec un retour manifeste vers les temps anciens où police secrète et ligues de vertus traquaient l'atteinte à la moralité et aux bonnes moeurs dans les salles de spectacles et de cinéma, à l'instar de ce qu'ont instauré les Talibans en Afghanistan.

En France, les nouveaux Talibans s'appellent CRIJF, LICRA, SOS-Racisme et autres MRAP, officines plus ou moins inféodées à la propagande israélienne. La question est de savoir si la nouvelle police politique entend contrôler la production de tous les artistes de ce pays ou si cette persécution ne vise qu'un homme : DIEUDONNÉ et que viendrait faire l'appareil judiciaire républicain dans cette affaire.

Car à chaque fois que les officines pro-israéliennes se lâchent, la grande presse et le ministère public suivent, au risque de se couvrir de ridicule. Voilà qui nous a inspiré la nouvelle intitulée "Ministère public contre... Harpagon".

Le papier susmentionné du point.fr date un peu, car il semble que le Conseil d'Etat ait édité un arrêt qui va en navrer plus d'un, dès lors que les maires auront, désormais, le plus grand mal à camoufler leur instincts staliniens derrière une pseudo-menace à l'ordre public suscitée par la présence de Dieudonné dans une salle de spectacle. Et cette victoire du DROIT et de la JUSTICE devrait, bientôt, se concrétiser aussi à la télévision, et nous comptons sur le CSA pour s'élever - on peut toujours rêver ! - au moins au niveau des magistrats du Conseil d'Etat !

Notons, en tout cas, qu'il n'y a pas que des larves et des dégonflés à la télévision, et saluons le courage d'un Frédéric Taddéï, sur France 3, ou d'un Daniel Picouly, sur France 5.

Précisément, sur France 3, le 9 mars 2010, Dieudonné était reçu par Frédéric Taddéï, dans son émission "Ce soir ou jamais", dans ce qui ressemblait fort à un procès en inquisition, les inquisiteurs étant les inévitables hérauts de la propagande pro-israélienne. Ce qui nous a valu ce commentaire de Maître Thierry Lévy, que l'on a connu mieux inspiré :

... ce que vous oubliez dans vos sketches, qui sont autant de discours politiques...

Ce pauvre Thierry Lévy ! Qu'il demande donc à ses enfants, voire petits enfants, élèves de la Quatrième des collèges, que l'on y apprend à distinguer entre auteur et narrateur d'une oeuvre littéraire ou de fiction, et que, sur scène, celui qui s'exprime est un personnage, qui n'a rien à voir avec l'auteur présumé du texte ! Donc, les paroles prononcées, par exemple, par Bruno Ganz, incarnant Hitler dans le film "La chute", ne reflètent en rien les opinions de Ganz ! C'est tout de même incroyable qu'un avocat pénaliste puisse venir, à la télévision, pour y déblatérer de telles conneries que celles proférées, le 9 mars 2010, par Thierry Lévy et ses acolytes de l'inquisition israélophile, sur le plateau de Frédéric Taddéï !

Parce que, visiblement, Thierry Lévy et les ligues de l'inquisition israélophile ignorent que Thierry le Luron n'écrivait pas tous ses textes, pas plus que Guy Bedos, Patrick Timsit, Nicolas Canteloup ou d'autres, que nombreux sont les auteurs spécialisés dans l'écriture de sketches humoristiques joués par d'autres: on pense à Jean-Loup Dabadie, Bruno Gaccio, Pierre Palmade...

Quant aux tribunaux, qui se laissent un peu trop vite instrumentaliser par les ligues pro-israéliennes, ils feraient mieux d'y réfléchir à l'avenir. Parce que, dans l'affaire du sketch joué par Dieudonné lors de l'émission de Marc-Olivier Fogiel, il est stupéfiant que tout le monde soit tombé à bras raccourcis sur le clown, sans même s'interroger sur l'auteur du texte. C'est ainsi que le citoyen M'bala M'bala s'est retrouvé, un jour, devant le tribunal correctionnel, pour y répondre de faits commis par... Dieudonné, le clown, sur scène.

Non mais, imaginez-vous Jean-Baptiste Poquelin, contraint de s'expliquer, devant un tribunal, pour des déclarations faites par... Harpagon ?

Dans l'affaire du colon sioniste, Dieudonné, le clown, a été relaxé, la Justice échappant, de peu, au ridicule le plus achevé, parce que la sagesse aurait dû lui commander de se garder de jouer les censeurs politiques du travail des artistes. Il reste l'affaire Faurisson, née, là encore, d'un spectacle, d'une oeuvre de fiction. C'est dire si les juristes du monde entier sont morts de rire !

(...) La première et la dernière des libertés ! ! ! !

par Jean Bricmont
Professeur de physique théorique à l’Université catholique de Louvain
[samedi 6 mars 2004]

De toutes les indignations, celles qui concernent la liberté d’expression sont souvent celles dont le caractère sélectif est le plus évident. Des humoristes imitent l’accent « noir » ou « arabe » ; Mme Fallaci, dont les livres se vendent comme des petits pains, écrit que les musulmans se multiplient « comme des rats ». Dieudonné lui-même peut, sans que cela ne soulève de protestations, comparer la religion avec le fait de « péter dans son bain » (voulant dire par là que c’est une affaire privée). Perle et Frum, des néo-conservateurs américains dont l’influence dans le monde réel est considérable, peuvent appeler les États-Unis à attaquer la Syrie, l’Iran, la Libye et la Corée du Nord. Notre culture a été façonnée par des apologies de l’esclavage, comme « Autant en emporte le vent », ou du colonialisme, comme le musée d’Afrique Centrale à Tervuren. Que fait la censure devant ce déluge d’insultes racistes, d’incitations au meurtre et d’apologie des massacres ? Rien et c’est très bien ainsi. La parole n’est pas l’action, et elle doit être protégée. Mais alors, pourquoi annuler les spectacles de Dieudonné ?

(...)

Pour ce qui est du nécessaire combat contre l’antisémitisme, il n’est pas du tout évident que l’annulation quasi systématique des spectacles d’un comédien qui n’a jamais eu sa langue en poche lorsqu’il abordait d’autres sujets qu’Israël, va contribuer à faire changer d’avis ceux qui croient à l’existence d’un lobby juif contrôlant les médias et l’industrie du spectacle. La relative passivité des artistes, collègues de Dieudonné, et si prompts à se mobiliser, au moins symboliquement, pour des causes comme les sans-papiers ou le respect des droits de l’homme dans des pays lointains, ne contribuera sans doute pas non plus à ce changement d’opinion. Mais peut-être que, dans le « combat » contre l’antisémitisme, la posture morale et l’intimidation comptent plus que l’efficacité. (source : ldh-toulon)

 

 
             
Free Web Hosting