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ou LA GROSSE ESCROQUERIE

 

 

... et dire que Dieudonné avait raison !

 



Notes de lecture

 

(...) L'histoire du IIIe Reich ne se réduit pas à quelques simplifications manichéennes ; tous ceux qui portaient l'uniforme à croix gammée n'étaient pas forcément des nazis, au sens que nous donnons au terme aujourd'hui et tous les gens d'origine juive n'étaient pas voués aux camps d'extermination ; les officiers de la Wehrmacht n'étaient pas tous de purs Aryens et les officiers aryens n'étaient pas tous des antisémites forcenés. (...) Le problème des Mischlinge ("métis") en dit long sur la complexité du régime nazi : la réglementation les concernant était un labyrinthe fait de contradictions et de lacunes reflétant les incertitudes des nazis sur le traitement des Allemands en partie (sic !) juifs. (...) Le plus surprenant est le temps qu'il (Hitler) consacra aux dossiers d'exemption. On peut comprendre qu'il soupesât le pour et le contre d'une aryanisation de généraux d'origine juive, mais il accordait autant d'attention à des demandes provenant de simples soldats. Une attitude de même que celle de son aide de camp Engel ou du capitaine de frégate Frey paraissent incompatibles avec la Weltanschauung national-socialiste.

Bryan M. Rigg, La tragédie des soldats juifs d'Hitler (traduction débile de l'original : Hitler's Jewish soldiers), Editions de Fallois, 2003, pp. 359, 360, 362.

 

 

 

 

 


Lu dans la presse :

Nouveau rendez-vous avec la justice pour Dieudonné. L'humoriste comparaîtra en effet le 5 mai à 13h30 devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour «injures antisémites». Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le 29 décembre, confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), après que l'humoriste eut accueilli le révisionniste Robert Faurisson trois jours plus tôt sur la scène du Zénith à Paris. Une personne déguisée en déporté juif avait à cette occasion remis à l'historien le «prix de l'infré- quentabilité et de l'inso- lence».

Au terme de l'enquête, le parquet de Paris a «engagé des poursuites pénales à l'encon- tre de Dieudonné Mbala Mbala des chefs d'injures commises à l'encontre d'un groupe de per- sonne à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, en l'espèce des injures antisé- mites».

 

  • Dieudonné Mbala Mbala. (Olivier Laban-Mattei / AFP)

L'humoriste comparaîtra à nouveau début mai devant la justice pour «injures antisémi- tes». Il avait remis au révi-sionniste Robert Faurisson «le prix de l'infréquentabilité» lors de son spectacle au Zénith le 26 décembre.

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Nouveau rendez-vous avec la justice pour Dieudonné. L'hu-moriste comparaîtra en effet le 5 mai à 13h30 devant la 17e chambre du tribunal correc-tionnel de Paris pour «injures antisémites». Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le 29 décembre, confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la person-ne (BRDP), après que l'humo-riste eut accueilli le révision-niste Robert Faurisson trois jours plus tôt sur la scène du Zénith à Paris. Une personne déguisée en déporté juif avait à cette occasion remis à l'historien le «prix de l'infréquen- tabilité et de l'insolence».

Au terme de l'enquête, le parquet de Paris a «engagé des poursuites pénales à l'encon tre de Dieudonné Mbala Mbala des chefs d'injures commises à l'encontre d'un groupe de personne à raison de leur origine ou de leur appar- tenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, en l'espèce des injures antisémites».

Déjà condamné à plusieurs reprises.

Cette nouvelle provocation de l'humoriste avait suscité un tollé du monde politique et associatif. La ministre de la Culture Christine Albanel s'était notamment déclarée «consternée» par cette «pro- vocation» qui «heurte et blesse à nouveau les mémoi- res». Benoît Hamon, porte-parole du PS, avait pour sa part qualifié l'humoriste de «faussaire de l'humour». Il avait appelé à une «réaction ferme» des pouvoirs publics et à une «vigilance collective accrue» contre le racisme et l'antisémitisme. Le Conseil re- présentatif des institutions juives de France (Crif) s'était élevé contre une «mascarade odieuse» qui «fait honte à notre pays».

Dieudonné a déjà été conda- mné à plusieurs reprises pour ses provocations à caractère antisémite. La cour d'appel de Paris avait ainsi confirmé le 26 juin la condamnation de l'humoriste pour avoir assimi- lé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la «pornographie mémorielle». La cour d'appel l'avait également condamné le 15 novembre 2007 pour avoir tenu en 2004 des propos où il comparait les «juifs» à des «négriers».
En raison de ses provocations, plusieurs municipalités, com- me Besançon, Caen ou Belfort, ont récemment annulé des spectacles de l'humoriste, qui compte présenter en Ile-de-France, une liste «anti-sionis- te» aux élections européennes.

Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour négation- nisme, fait de son côté l'objet d'une nouvelle enquête judiciaire pour avoir qualifié l'Holocauste de «religion offi- cielle» qui «continue d'abuser des millions de gens par des procédés grossiers».

 


 
             
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